Synthèse

Introduction : Entre le XIème et le XIIIème Siècle certains croyants de l’Europe occidentale contestent le principe et la pratique de dogmes de l’Eglise. Ces hérétiques sont tolérés ou réprimés selon les époques. Avec l’appui des souverains dont l’autorité est sacralisée par la religion, l’Eglise fait respecter de plus en plus fortement les dogmes.

Quels sont les rapports entre l'Eglise et les hérétiques?

I. Une opposition croissante des hérétiques. Au moyen âge, l’Eglise domine largement l'Europe Occidentale, elle organise celle-ci en paroisses toutes dirigées par un évêque. A cette époque tout paroissien est chrétien et calque sa vie sur celle de son église, en suivant des rituels imposés de sa naissance à sa mort. Au fil de sa vie le chrétien doit suivre des règles de plus en plus restrictives. Le chrétien, se lève au son de l’église, se repère dans le temps grâce à l’église, travaille pour l’église, paye la dime pour l’église et enfin vit pour l’église. Il suit la vie de son église en allant à la messe tous les dimanches, se confesse et demande pardon pour ses péchés. Seulement toutes ces contraites ne plaisent pas a tout le monde... Certains chrétiens, osent alors mettre en doute les dogmes de leur Eglise. L’Eglise les qualifie d’hérétiques. Parmi les règles qu’ils contestent, celle de l’impôt mis en place par l’Eglise, la dime. Celle-ci est jugée par les hérétiques, contraire aux croyances de bases. Car l'Eglise devrait vivre comme le Christ dans la pauvreté et dans la foi. Ce n’est pas le seul dogme remit en cause par cette minorité grandissante. Pour les Vaudois par exemple (cf. doc. n°2 p°80) la hiérarchie de l’Eglise est incohérente. Ils voudraient obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes d’Eglise. Grace à tous ces exemples on comprend que l’Eglise maintient une emprise de fer sur tous ses fidèles et que chaque écart est prétexte à une accusation d’hérésie et une mise à l’écart inévitable du dit hérétique.