svt pollution de l;air
Cette dégradation est généralement causée par un ou plusieurs éléments (particules, substances, matières…) dont les degrés de concentration et les durées de présence sont suffisants pour produire un effet toxique et/ou écotoxique. Selon l'OMS, elle est responsable (en 2010-2011) de plus de 2 millions de morts prématurées par an, surtout dans les pays à revenus moyens1et dont 1,3 million directement dû à la pollution urbaine. Dans environ la moitié des cas, ce sont des pneumonies qui ont emporté des enfants de moins de 5 ans1.
L'ONU a encadré la mis en place en 1979 d'une Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance. L'OMS estime que ramener les taux de particules PM10 de 70 à 20 microgrammes par mètre cube, la mortalité induite à la pollution de l’air chuterait de 15 %1.
On compte aujourd’hui des dizaines de milliers de molécules différentes, polluants avérés ou suspectés qui, pour beaucoup, agissent en synergie entre eux et avec d’autres paramètres (Ultraviolets solaire, hygrométrie, acides, etc.). Les effets de ces synergies sont encore mal connus. Cette pollution atmosphérique (ou intérieure) est un enjeu de santé publique, au niveau mondial comme individuel2.
Cette pollution peut revêtir de multiples formes et être : brève ou chronique ; visible (fumée) ou invisible (pesticides dans l’air3) ; émise massivement ou en faible dose ; émise en quantité dispersée (exemple : pollution émise par les centaines de millions de pots d’échappement) ; locale et émise par une source fixe (exemple : cheminée, usine…), ou émise par des sources mobiles (voitures, épandeurs de pesticides, transport maritime ou aérien4, etc.), l’ensemble de ces sources contribuant à une pollution globale intérieure ou extérieure (exemple : augmentation de l’effet de serre