Surréalisme
Ce mouvement repose sur le refus de toutes les constructions logiques de l’esprit et sur les valeurs de l’irrationnel, de l’absurde, du rêve, du désir et de la révolte
Le mouvement est défini par André Breton dans le Manifeste du surréalisme, publié en 1924. Parmi les écrivains surréalistes, on peut citer Louis Aragon (1897-1982), Paul Éluard (1895-1952), Philippe Soupault (1897-1991). Parmi les peintres, citons Max Ernst, Salvador Dalí.
La définition du surréalisme par André Breton : « Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. »
Les surréalistes cherchèrent à libérer l'Homme du rationalisme de la culture bourgeoise occidentale, jugé étouffant et obsolète.
Le Surréalisme ne fut jamais considéré comme une technique de production, mais comme un outil expérimental de connaissance du monde.
Véritable exploration du langage, le surréalisme prônait une poésie révolutionnaire, qui devait se tenir à l'écart de toute règle et de tout contrôle de la raison. L'acte poétique était vécu comme une prise de position sociale, politique et philosophique, et constituait l'une des trois branches de la trinité surréaliste « liberté, amour, poésie »
Le surréalisme dans les arts plastiques (l'architecture, la sculpture, la peinture) prolongea une tradition picturale où la rêverie, le fantastique, le symbolique, l'allégorique, le merveilleux et les mythes ont une part