Il était 15h. Marc était devant un petit café parisien qu’il avait choisit pour rencontrer Grégory, un metteur en scène qui lui avait proposé de mettre en œuvre sa nouvelle pièce intitulée Adieu Paris. Il avait accepté un peu malgré lui à rencontrer cet homme. Cette idée de bâtir un univers autour de cette pièce n’était pas à son goût. Il eut une dernière petite hésitation puis entra dans le café. Un homme vint à lui. « Bonjour je m’appelle Grégory Maglott. Merci d’avoir accepté de me rencontré. * Enchanté. Marc Landers. Maintenant que je suis ici que me proposez-vous pour ma pièce, répondit-il sèchement. * En réalité, je pensais à un cadre assez sombre… * Non, je vous arrête tout de suite. Tout au long de la pièce j’ai bien fait attention à ne pas faire partir le personnage dans une atmosphère morose. Et j’aimerai que si cette mise en scène se réalise que le lecteur ait toujours un espace de liberté très important qu’il puisse s’imaginer le lieu par exemple ou alors que les acteurs portent des masques neutres pour que les spectateurs puissent s’imaginer le visage des personnages comme durant l’Antiquité. * Vous faites bien de parler de l’Antiquité. Saviez-vous qu’à cette époque les pièces n’étaient pas écrites mais jouées. Je pense donc que le théâtre est fait pour être vu et non lu. * Oui je le savais. Mais nous ne sommes plus à l’Antiquité et n’aimez-vous pas apprécier une bonne pièce de théâtre confortablement installé dans votre canapé pouvoir être libre de faire ce qu’on veut avec la pièce ? Par exemple je pense qu’en tant que metteur en scène vous avez lu plusieurs pièces. N’avez-vous pas lu Les Précieuses ridicules ? Je pense que cette pièce est faite pour être lue et non vue car elle a un très gros potentiel littéraire et qu’il est bon parfois, mis à part de l’apprécier pour sa qualité littéraire, de relire quelques passages mal compris. * Oui pour les œuvres très littéraires, je suis d’accord avec vous mais pour des pièces