Sujet d’invention : « Silvia et Dorante, cinquante ans plus tard »
DORANTE : Soixante dix ans et des balais, et toujours cette obsession de ton image. Tu passes ton temps à tricoter cette écharpe qui te rendras plus élégante certes mais ce que tu ne sais pas c’est que je suis un homme comblé, tu m’as séduit il ya fort longtemps. Ha, ha, ha, quel amour-propre.
SILVIA : (à part) Quel idiot, il ne cessera de me taquiner. (Haut)Si ce n’est cette envie d’être toujours belle qui est pour toi une obsession comment t’ai-je charmé le premier jour sachant que j’étais pour toi qu’une simple domestique n’ayant aucune culture ni une place dans votre haute classe. Cela ne pouvait être que mon charme qui t’as laissé sombrer dans un amour pour une servante. N’ai-je point raison ?
DORANTE : Tant qu’on y est, en parlant de cette fameuse journée, il ne t’est jamais arrivé à l’esprit de penser à notre rencontre ?
SILVIA : (à part) Où veut-il en venir par cette question ? (haut) Evidemment que je ne cesse pas de penser à ce coup du destin qui était tracé depuis notre venue au monde.
DORANTE : Tu veux dire bien sûr dire ce coup du hasard. Tu imagines si on n’aurait pas révéler notre identité respective tu aurais pu peut-être tomber amoureuse d’Arlequin et moi de Lisette car rappelle toi chacun d’entre nous observait les sois disant maîtres. En fin de compte cela ne changerait rien pour moi, elle était aussi belle que toi cette Lisette (d’un air moqueur en lui tapotant sur l’épaule)
SILVIA : Je ne pourrais pas en dire autant pour Arlequin qui m’avait fait douter de son appartenance pour notre classe sociale. Mais avoue que tu t’étais absolument écarter de ton objectif dés notre première discussion oubliant par là la raison pour laquelle tu étais venu.
DORANTE : Je ne peux pas nier cela. C’est vrai qu’en soubrette t’étais plus resplendissante et que je n’ai même plus songé aux différences de classe qui nous séparait, repoussant tout préjugé social .Et si ma mémoire est bonne, tu