Sujet bac 2011
Lucas observation :
Note :
I) ces trois textes datant de 1862, 1869, 1871, parle de la révolte du peuple plus précisément de l’insurrection de juin 1832 contre la monarchie de juillet « Les Misérables », La Révolution de 1848 qui aboutit à la chute de Louis-Philippe « L’Education Sentimentale » et le coup d’état du 2 décembre 1851 par Louis Napoléon Bonaparte « La Fortune des Rougon ». Nous dirons après avoir étudié les trois textes quelles visions du peuple les trois extraits du corpus donnent-ils ?
Dans le texte de Victor Hugo, ce dernier choisit de mettre en lumière un personnage précis et non le peuple en lui-même, qui plus est un enfant au caractère bien trempé. Il fait apparaître sa vivacité et son enthousiasme par des énumérations et des métaphores « tourbillonnement », « mouche » et montre comment s’on ubiquité incessante permet au peuple de s’unir un peu plus. A travers lui, il fait partager le point de vue et les émotions du peuple qui se bat pour sa liberté. La volonté dont fait preuve Gavroche, qui se manifeste par ses actions et ses mouvements incessants, crée une vision positive du peuple, active, soudé et qui se bat pour une noble cause.
Dans le texte de Flaubert, lui propose une vision beaucoup plus critique du peuple qui est présenté comme une masse, désorganisé, « grouillante »(l3), ne sachant pas quoi faire « inoffensive se contentait de regarder »(l6). Cette vision est tout d’abord imposée par la description du peuple vue d’en haut de Hussonet et Frédéric « Hussonnet et Frédéric se penchèrent sur la rampe » (l1), et cela fait voir le peuple aux yeux du lecteur différemment, aucun personnage ne s’en détache comme chez Hugo. C’est pourquoi il est comparé à une «rivière », à un fleuve refoulée certes imposant et emportant tout sur son passage mais sans réel but. De plus, le point de vue des