En quoi la région des balkans illustre t-elle la complexité de l'europe ?
Ce dernier, Poprichtchine, vit en Russie, à St Petersbourg, pendant les années 1830, la période du capitalisme naissant. C’est un fonctionnaire de 29 ans, qui vit seul avec sa bonne, il n’a pas de femme ou d’enfants, et l’on ne sait rien de sa famille proche. Au bureau, il ne parle à personne, il semble s’être créé une bulle, et il ressort du personnage que la plupart du temps, il est plus en train de rêver que de travailler. Son quotidien se résume à tailler des plumes pour son directeur, et classer parfois des dossiers. Son inactivité semble donc contribuer à cet enfermement, et l’on voit tout au long de son journal, l’évolution de sa situation. On a au départ seulement quelques signes de folie apparente, elle empire considérablement de jour en jour, puis finalement devient complètement flagrante. Mais cette solitude ne semble pas seulement venir du fait qu’il n’ait pas de famille, mais aussi à cause de ses conditions de travail. Poprichtchine vit dans son monde idéal, il s’imagine qu’il est très cultivé et très intelligent, il est hautain et méprisant envers ceux qui sont moins aisés que lui, il se croit élégant et séduisant, il pense d’ailleurs qu’il pourra séduire la fille du directeur, alors qu’il a une condition bien trop modeste pour pouvoir l’épouser. Sa vision de la vie est en fait très simplifiée, il vit dans une sorte d’illusion qu’il a lui-même créé. Et tout cela mène, par conséquent, à la perte de notion de réalité, à la perte de repères et donc, d’apparition de symptômes de folie.
Le personnage n’a personne avec qui il peut avoir une vraie conversation, avec qui il peut échanger des idées, argumenter, apprendre et instruire. Ce qu’il apprend, sont les choses dites par les personnes autour le lui entre elles. Ce manque de contact l’amène donc à premièrement avoir la certitude de surprendre une discussion entre deux chiens, ce qui le surprend à peine.
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