Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
Vous êtes La Fontaine: dans un projet de révision de la Préface des fables, vous insérez une partie qui explique que l'une des visée des fables est de critiquer le monde contemporain de l'auteur.
Consignes implicites: Parler à la première personne du singulier S'adresser aux lecteurs Employer un langage simple mais convaincant Faire une éloge des textes de l'Antiquité et de leurs auteurs Le monde contemporain de l'auteur est le 17eme siècle et non le 21eme siècle Consignes explicites: Ne pas refaire une préface entière sur fables Écrire à la manière de La Fontaine Montrer un idéal de vérité et de simplicité en utilisant des références à certaines fables de La Fontaine Plaire et instruire en recherchant une unité entre la narration et la signification morale Il faut avoir un regard subjectif Chez les auteurs antiques toute la fable était orientée vers la moralité. Je me présente donc comme le continuateur des fabulistes antiques notamment Esope et Phèdre. Pour ce faire, je me sers de personnages fictifs pour instruire les Hommes et les deux principales méthodes que j'emploie sont la satire et le contraste mais peu de mes fables sont entièrement fidèles à celles des fabulistes antiques, par insuffisance de talent peut-être ? D'où l'idée de compenser cette faiblesse en égayant à ma façon toutes sortes de sujets sérieux et actuels comme le pouvoir dans « Les grenouilles qui demandent un roi » ou encore « Les animaux malades de la peste ». Dans « La mort et le bucheron », c'est l'homme malheureux de tous les temps que j'ai essayé de représenter et plus particulièrement les paysans du 17ème siècle. Nous pouvons dire que mon œuvre est une peinture morale liant une profonde psychologie à ma sensibilité d'auteur. Mes fables, comme vous pourrez le constater, ont toutes des points communs avec le théâtre classique. Il y a tout d'abord, en quelques mots,