Stratégie mondiale
POUR LA SANTÉ DE LA FEMME ET DE L’ENFANT
B a n K i - m o o n,
Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies
AVANT-PROPOS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES
Chaque année, des millions de femmes et d’enfants meurent de causes évitables. Ce ne sont pas là de simples statistiques. Il s’agit d’êtres humains qui ont un nom et un visage. Leurs souffrances ne sont pas acceptables au XXIe siècle. Par conséquent, nous devons faire davantage pour le nouveau-né afin qu’il ne succombe pas à une infection faute d’une banale injection ; pour le jeune garçon que la malnutrition privera d’une pleine croissance. Nous devons faire davantage pour l’adolescente confrontée à une grossesse non désirée ; pour l’épouse qui apprend sa séropositivité au VIH ; et pour La femme enceinte dont l’accouchement présente des complications.
Ensemble, nous devons engager sans attendre un effort décisif pour améliorer la santé des femmes et des enfants du monde entier. Nous savons ce qui fonctionne. Dans certains pays, nous avons accompli des progrès substantiels en peu de temps. Ce qu’il faut, c’est qu’en œuvrant au renforcement des systèmes de santé, nous affirmions notre déterminationcollective à assurer l’accès universel aux services de santé essentiels et aux interventions éprouvées qui sauvent des vies. Le champ d’action est vaste : il va de la planification familiale et de la réalisation des accouchements dans de bonnes conditions de sécurité à l’élargissement de l’accès aux vaccins ou aux traitements contre le VIH et le sida, le paludisme,la tuberculose, la pneumonie et d’autres maladies négligées. Les besoins varient d’un pays à l’autre en fonction des ressources et des moyens de chacun. Souvent, les solutions sont très simples : approvisionnement en eau salubre, allaitement exclusif au sein, nutrition et éducation à la prévention des maladies, pour n’en citer que quelques-unes.
La Stratégie mondiale pour