stendhal le rouge et le noir
Ecrit en 1830, Le Rouge et le Noir raconte l’évolution sociale d’un jeune homme pauvre mais cultivé et ambitieux : Julien Sorel. Ce texte se situe au début du roman alors que Julien se présente au domicile des de Rênal pour une place de précepteur. Il vient de recevoir une gifle de son père au moment où commence le texte. La rencontre, inattendue, donne lieu à une confusion d’identité qui sera à l’origine des sentiments de Madame de Rênal : elle prend d’abord Julien pour une jeune fille tant sa douceur la marque, elle craignait un être brutal et sévère envers ses enfants.
Nous étudierons ce texte selon trois centre d’intérêt : le jeu des regards, un double portrait et les effets du choc affectif.
Plan détaillé :
Le jeu des regards
Les verbes appartenant au champ lexical de la vue
La place des verbes et la variation des sujets
2.Le double portrait
Le portrait de Julien
L’image de Mme de Rênal
3.Le choc affectif
L’émotion de Julien
L’émotion de Mme de Rênal
1. - Le jeu des regards
L’importance des regards est mise en évidence par l’emploi de verbes qui s’apparentent à l’action de voir ou à celle de regarder. Il y a de plus une alternance entre les deux personnages : Mme de Rênal voit Julien sans être vue, puis est découverte, le regard devient alors réciproque : c’est ainsi que la rencontre devient échange.
Les verbes appartenant au champ lexical de la vue
On peut en relever 5 occurrences :" aperçut " l.5 " il ne la voyait pas " l.19-20 " à se regarder " l.32 " Julien n’avait jamais vu " L.32-33 " regardait " l.35
On peut remarquer qu’au sein de ces occurrences il y a variation des temps et des modes. A l’indicatif, le passé simple souligne le caractère soudain de la première vue. Cette soudaineté est accentuée par l’emploi du verbe " apercevoir " l.5..
L’imparfait, par opposition, souligne une action qui dure. Le verbe " regarder " (l.35) insiste sur cette idée d’attention, d’observation même presque.
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