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Chapitre 1 : De la santé des individus à la santé de la population.
I – Définition de la notion de santé.
L’OMS, en 1946 définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mentale et social et ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité ».
Que faut-il entendre par complet bien-être ?
Le bien-être mental et social n’est-ce pas le bonheur ?
L’OMS définit donc la santé, qui tient compte de la vie social des individus et apporte une vision complète et démédicaliser. Cette définition tient aussi compte du poids du mal-être et des difficultés social tel la précarité. Cette définition élaborée dans l’euphorie de l’après Seconde Guerre Mondiale, à un objectif utopique de la santé parfaite indéniable, subjectif et variable.
L’approche par le bien-être sociale apporte une dimension collective. Cependant d’autres approches sont plus fonctionnelles de la clinique, par exemple, la définition du Pr Dubos, médecin biologiste « être en bonne santé, c’est fonctionner : pouvoir faire de dons ont à envi, pouvoir devenir ce dons on veut devenir. ». René Leriche, évoqué en 1936 un état idéal de l’organisme : « le silence des organes. ».
La Communauté Economique Européenne, en 1988 donne la définition : « la santé, plus que l’absence d’infirmité ou de maladie est une qualité de vie comportant une dimension social, morale et affective tout autant que physique. C’est bien instable qu’il faut acquérir constamment défendre et reconstruire tout au long de la vie. ». Cette définition rejoint celle de la charte d’Ottawa qui parle de santé comme d’une ressource de la vie quotidienne lié aux ressources sociale et individuelle.
Le concept de santé est une notion relative qui varie avec le degré de satisfaction des besoins fondamentaux, le niveau de vie et les différences régionale.
II – Evolution de la notion de sante au plan individuel. 2.1- La notion de