Politique sociale du handicap
Selon l’OMS la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
La santé est bien une question sociale pour deux raisons : dans un premier temps en matière de santé publique il ne s’agit pas uniquement de s’intéresser a l’individu mais a la population dans son ensemble, dans un deuxième temps en terme de couverture de risque santé, la mutualisation nécessite de raisonner de manière collectif.
De plus La politique sociale de la santé vise à organiser la prise en charge sanitaire de la population et à promouvoir la prise en compte des objectifs de santé publique dans les autres secteurs de la société.
I : Historique de la politique sociale de la santé
La santé publique désigne à la fois l'état sanitaire d'une population apprécié via des indicateurs de santé et l'ensemble des moyens collectifs susceptibles de soigner, promouvoir la santé et d'améliorer les conditions de vie.
Dans les sociétés traditionnelles, la santé relève généralement autant de l'individu que du groupe. Elle est intriquée avec les croyances animistes et religieuses, et le rôle des guérisseurs qui utilisent à la fois la pharmacopée locale, le toucher et des pratiques relevant de la magie, de la divination, ou de la psychologie.
En Europe, l'organisation des soins est restée jusqu'au XIXe siècle très majoritairement dépendante d'initiatives privées et d'œuvres caritatives : le rôle des institutions religieuses a été longtemps prédominant, l'assistance aux malades étant considérée comme une œuvre de charité.
Cependant, des mesures de salubrité sont prises par les maires de différentes villes : l'Ordonnance de Bruges de 1464 impose le nettoyage des rues une ou deux fois par semaine. Et tous les jours dès 1632, ainsi que l'obligation de dégager les égouts, l'Ordonnance de Lille de 1470 demande que les immondices soient dégagées des chemins encerclant Lille
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