Sport conduite dopante
Dopage = recours à une substance ou à une méthode interdite dont la liste est fixée annuellement par l’Agence Mondiale Antidopage
Conduite dopante = une consommation de substances aux fins de performance
Le dopage contrairement à ce que l’on peut penser n’est pas une pratique récente, mais relativement ancienne. On peut effectivement repérer des cas d’individus dopés dès le démarrage du sport moderne en 1865 chez des nageurs ; cependant le développement de ces pratiques est bien plus récent, c'est à dire, vers fin des années 50 et le début des années 60 notamment par le biais des hormones de croissance et des corticoïdes. Le dopage est donc un élément de notre histoire ainsi qu’un élément de culture, au point qu’il est aujourd’hui incontestablement dans les mœurs. Si l’on considère une conduite dopante comme une consommation de substances aux fins de la performance, peut-on en expliquer les raisons et les répercussions ?
Dans quelles mesures a-t-on recours au dopage ? Y-a-t-il des déterminants précis à la conduite dopante ? Voici les éléments que nous aborderons dans un premier temps.
Quels sont les intérêts en jeu ? La prise de position face au dopage n’est-elle pas source d’ambigüité ? Qu’en est-il en matière de lutte contre le dopage ? Tels sont les problèmes auxquels nous tenterons de répondre dans une seconde partie.
I. Les déterminants des conduites dopantes dans l’univers sportif
Les différentes catégories de sources de produits dopants (LAURE ,2000). * Sources légales : médicaments achetés sur ordonnance et/ou en vente libre qui peuvent être détournés afin d’être utilisés dans le cadre du dopage. Il s’agit alors pour le sportif de trouver un individu présentant les symptômes nécessaires, autrement dit un individu apte à se faire prescrire les produits recherchés. On distingue également les produits illégaux en France mais légaux à l’étranger. Ainsi, le futur dopé pourra se fournir son nécessaire de dopage en l’achetant «