Souveraineté populaire et souveraineté nationale
C’est à partir du moyen age que l’on commence à parler de la souveraineté avec le légiste Philippe Le Bel qui veut fonder l’autorité du roi. Et pour qu’il soit alors reconnu à l’intérieur comme à l’extérieur de son royaume. Il s’agit donc de montrer que le roi est l’égal de l’empereur. Ensuite dans la continuité, Jean Bodin dit que « la souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une république » puis Charles Loyseau explique que « la souveraineté consiste en puissance absolue, c’est-à-dire parfaite et entière en tout point ».
La souveraineté est donc d’une façon générale le droit exclusif d’exercer l’autorité publique sur un territoire donné. On distingue alors la souveraineté de l’Etat puis la souveraineté dans l’Etat, c’est ce dernier qui va nous intéresser.
Puis dans cette souveraineté on distingue encore la souveraineté théocratique mais que l’on ne va pas parler dans ce sujet et la souveraineté démocratique où l’on va développer deux type de souverainetés. C’est dans le cadre de la Révolution française que nous allons voir ces deux différentes souverainetés.
La problématique qu’on peut dégager sur ce sujet serait : quels sont les éléments de la souveraineté démocratique ? Quelles conséquences induisent ces éléments ? N'y a-t-il pas en définitive une vision qui concilie les différents éléments contenus dans la souveraineté démocratique ?
Il serait intéressant de voir dans un premier temps ce qu’est exactement la souveraineté démocratique, ensuite dans un deuxième temps nous pouvons nous intéresser sur les conséquences politiques que peut avoir cette souveraineté démocratique.
I. Eléments de définition de la souveraineté démocratique
La souveraineté démocratique a vu pendant longtemps s'opposer deux types de souveraineté, l'une populaire, l'autre nationale. Chacune d'elles à des implications différentes dans la pratique.
A. Concurrence entre souverainetés
Avant que