Soutenance de la souffrance au travail
A. Des moyens de prévention collectifs
Il appartient …afficher plus de contenu…
− Le document unique d'évaluation des risques : l'employeur doit le mettre à jour chaque année en évaluant les risques de chaque facteur et en envisageant les mesures possibles pour éviter que ces risques se réalisent (article L. 4121-1 du Code du travail).
− Via les représentants du personnel : o depuis le 1er janvier 2019, un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel doit être nommé par tous les CSE (article L. 2314-1 du Code du travail) o et un référent chargé d’orienter, d’informer et d'accompagner les salariés en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes doit être désigné dans les entreprises de plus de 250 salariés (article L. 1153-5-1 du
Code du travail). Leurs coordonnées sont communiquées par l'employeur …afficher plus de contenu…
L'employeur est tenu à une obligation de sécurité envers ses salariés (il doit prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale de ses employés. Cette obligation était auparavant une obligation de résultat (la responsabilité de l'employeur ne pouvait être écartée). La Cour de cassation a décidé, dans un arrêt du 1er juin 2016, que la responsabilité de l'employeur pouvait être écartée en matière de harcèlement moral s'il justifiait avoir pris les mesures immédiates pour faire cesser les agissements de harcèlement et les mesures nécessaires de prévention (information et formation). L'obligation de sécurité de résultat glisse donc vers une obligation de sécurité de moyen.