Sorcières domestiques (traduction)
Les premières années de ma vie je les ai passées par le feu de la cuisine de ma mère et de ma grand mère,regardant comment ses sages femmes entrer dans le lieu sacré de la cuisine,elles devenaient des prétesses,en grandes alchimistes qui jouaient avec l'eau,l'air,le feu,la terre,les quatres éléments,qui forment la raison d'être de l'Univers [...].
C'est la que Saturnina une nouvelle servante arrivant de la campagne,qui tendrement nous nous appellions Sato, m'empecha un jour d'écraser un grain de maïs trainant sur le sol parce que dans celui-ci vivait le Dieu du Maïs et on ne pouvait pas manquer de respect de cette manière [...].
Plus tard,j'ai dû quitter,partir loin de la cuisine.J'ai dû étudier,me préparer pour mon future avenir dans la société.L'école était pleine de connaissances et de surprises.Pour commencer,j'ai appris que deux plus deux font quatre,que ni les morts ni les pierres ni les plantes parlaient,que les fantômes n'existent pas,que le Dieu du MaÏs et tout les autres dieux appartienent à la pensée magique,primitive,qui n'a pas sa place dans le monde rationnel,scientifique,moderne.
Enfin,j'ai appris tant de choses !A cette époque,je me sentais si supérieure à ses pauvres femmes qui passaient leurs vie enfermées dans la cuisine.J'ai été très blessée que personne que personnes ne pouvaient leurs faire savoir,entre autres choses que le Dieu du Maïs n'existait pas.
Laura Esquivel (Mexico,1951)Intimas suculencias.Tratado filosofico de