Nantes, le 22 décembre 2010 Mon Cher Collègue, Le débat qui envenime les relations entre l’UMIH nationale et votre association départementale de professionnels de Loire-Atlantique et du Maine et Loire, qui avait choisi d’adhérer à cette union à sa création en 2002, produit son lot de mensonges et de désinformations. L’hebdomadaire officiel de la profession a pris clairement parti et nous répète à l’envi que tout va bien sous le soleil de décembre. Je comprends que vous puissiez vous poser des questions et hésiter devant les choix qui se présentent à vous. A titre personnel et de ma seule initiative, simplement en tant qu’hôtelier restaurateur, je souhaite vous apporter mon témoignage. Je veux vous faire passer le message que le positionnement de notre association ne trouve pas son origine dans l’ego froissé d’un homme. C’est tout simplement la réaction de professionnels qui placent leur action sur un plan éthique. J’ai été le témoin direct et effaré, à Nantes, le 24 novembre 2009 d’un putsch (un poupoutsch aurait dit Jean-Marie) visant à destituer dans la violence une femme démocratiquement élue à la tête du premier syndicat professionnel hôtelier de France. J’ai vu, de mes yeux vu, des chefs d’entreprises, a priori raisonnables, respectables, responsables, le sifflet à roulette aux lèvres, empêcher cette femme de parler, proférer des insultes haineuses, prêts à en découdre physiquement sans hésiter un instant à nourrir le scandale devant la presse, les élus, les partenaires commerciaux et à ridiculiser ma profession à un moment délicat où un courageux revirement fiscal l’avait placée sous le projecteur de l’opinion publique. Que reprochait-on à cette femme ? Officiellement d’être une piètre communicante (c’est sans doute vrai mais ne justifie en rien des impatiences si violemment exprimées) et d’exercer le pouvoir de façon dirigiste (ce reproche peut faire sourire quand on songe à la personnalité de son prédécesseur). On oublie