Dans le cadre du cours introduction aux Soins préhospitaliers d'urgence j’ai dû vivre un stage en milieu préhospitalier d’urgence. Un stage de dix heures de nuit à la caserne d’ambulance Demers à Beloeil. Mes maîtres de stage étaient les techniciens ambulanciers paramédics Martin Noiseaux et Patrick Turcotte. J’exposerai donc tous les appels et les sentiments que j’ai vécus. Dans ce travail, je décrirai les sensations que j’ai eues lors de mon premier appel, je décrirai un appel et la gamme d’émotions que j’ai vécues lors de cette intervention. Mon premier appel se fit directement en sortant de la caserne, on venait juste de partir et le cas se situait juste en face dans un restaurant de « fast-food ». Il s’agissait d’un jeune homme d’environ 25 ans. Au moment de faire la fermeture du restaurant, il s’est cogné la tête sur le dessous d’un comptoir et il saignait abondamment. À notre arrivée, le sang avait arrêté de couler et le patient était assis sur une chaise dans un bureau où il faisait extrêmement chaud. Dès que l’on a reçu l’appel, mon cœur s’est mis à battre extrêmement vite et j’avais très chaud, surtout à cause que mes maitres de stage m’ont fait une blague en me disant que c’était une hémorragie intracrânienne. Sur les lieux, mon cœur s’est remis à battre normalement lorsque j’ai constaté que ce n’était qu’une petite écorchure sur le dessus de la tête. Les paramédics ont désinfecté la plaie avec quelques gouttes de soluté sur un bout de chiffon et le patient a signé un refus de transport. Cinq heures ont passé avant le prochain et dernier appel, il s’agissait d’une dame de 92 ans qui était tombée sur le côté en voulant revenir des toilettes. Elle avait mal à un genou et s’était cogné la tête sur le coin d’un mur. L’appel eu lieu dans une résidence de personnes âgées. À notre arrivée, la responsable de nuit avait déjà préparé la posologie, les médicaments ainsi que les cartes d’hôpital et d’assurances-maladie. La patiente avait l’air un peu