Sociologie into the wilde
Avant de plonger dans l’analyse proprement dite, je souhaite présenter en quelques points le pourquoi du choix du cinéma contemporain. Premièrement, j’ai émis l’hypothèse que l’ambiance sociétale hypermoderne ainsi que ce nouvel individu hypermoderne se trouveraient largement présents. En effet, les films contemporains produits dans l’espace sociétal hypermoderne sont la création d’individus provenant de cette société et sont adressés à un large public, lui aussi de la même provenance. Dès lors, j’ai postulé qu’un reflet, du moins partiel et certes biaisé, de ces individus serait clairement visible. Ainsi, l’air du temps, selon moi, transparaîtrait dans ce cinéma.
Deuxièmement, nous nous trouvons à « l’époque de l’écran global » (1). Que ce soient des écrans tactiles, miniatures, vidéos ou autres, qu’ils se trouvent en rue, en avion, au restaurant ou en voiture, nous sommes sans cesse confrontés à l’omniprésence de l’écran et dès lors sans arrêt bombardés d’images. Troisièmement, le visionnage des films a acquis, dans une large mesure, un mode hypermoderne : « dérégulé, désynchronisé, où chacun visionne le film qu’il veut, quand il veut, où il veut » (2) et ce, notamment grâce aux DVDs. Enfin, « non seulement le cinéma n’a