Smic
Un peu d’histoire…
Le Salaire minimum interprofessionnel de croissance, plus connu sous l’acronyme SMIC, fut d’abord crée sous le nom de SMIG, Salaire minimum interprofessionnel garantie. Instauré le 11 février 1950, le dispositif impose le principe d'une rémunération minimale en dessous de laquelle aucun salarié ne peut être payé. Déterminé en fonction du budget type, il permet aussi de garantir un pouvoir minimum aux ménages les plus modestes. Le déclenchement de la guerre de Corée, en 1950 provoque une augmentation brutale du prix des matières premières. Le Smig va désormais être ajusté chaque fois que l'évolution des prix dépasse 5 %, à condition toutefois d'attendre au moins quatre mois entre deux réévaluation.
Vingt ans plus tard, (1970), le SMIC voit le jour afin de remplacer le SMIG. Le montant de l’augmentation de ce salaire ne peut plus être plus bas que 50% de la hausse du pouvoir d’achat. Il est alors revalorisé chaque premier Juillet de l’année. Sa venue est censée assurer la progression du pouvoir d’achat des travailleurs gagnant ce montant minimum légal. Sa venue est censée assurer la progression du pouvoir d’achat des travailleurs gagnant ce montant minimum légal. Il est alors revalorisé chaque premier Juillet de l’année.
Depuis peu, la revalorisation annuelle est passée au premier Janvier de chaque année hors éventuel coup de pouce comme celui accordé par M.HOLLANDE en Juillet 2012. Aujourd’hui, une question essentielle se pose, doit on changer la méthode de calcul de ce salaire minimum ?
Remise en cause du SMIC
Les effets négatifs du SMIC
Le SMIC, du fait de son niveau élevé, empêche l'ajustement entre l'offre d'emplois (par les entreprises) et la demande d'emplois. Les marchés de l'emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au du SMIC pour l'employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.
Par ailleurs, l'échelle des