Shintoisme
On ne sait pas depuis quand le shintoïsme existe. Tout ce que l’on sait c’est que la trace
la plus ancienne de la religion date de onze mille ans par la culture Jomon. Au début, le
shinto était seulement un ensemble de croyances, de mythes et de pratiques. À cette
époque, le Japon ne connaissait pratiquement ni l’écriture, ni la peinture ou la sculpture.
Lorsque la Chine introduira le bouddhisme au Japon en 552, cela produira un double effet
sur la population japonaise. D’une part, il y aura un certain amalgame des pratiques
shintoïsmes et bouddhisme et de l’autre, une réaction de défense, de nature quelque peu
nationaliste, en faveur du Shinto. La popularité du shintoïsme et du bouddhisme a
changé beaucoup durant les années. Il y avait des années où le shintoïsme était la
religion la plus pratiqué au Japon et d’autres années où c’était le bouddhisme Le terme
shinto est apparu pour différencier cette vieille religion du bouddhiste arrivé au 6e siècle.
En 593, le prince Taishi décrète que le shinto est la religion officielle de la cour impériale
et ce statut va y rester jusqu’en 1946. Par la suite, en 682, l’empereur Temmu demande
de collecter les faits marquants de son pays et en 712, tous les mythes d’origines du
Japon ont été regroupés dans un livre, appelé Kojiki, qui veut dire note de cour sur les
choses anciennes. Le Kojiki est devenu le livre sacré de la religion shintoïsme. À
l’époque Meiji, en 1868, quand le Japon s'ouvrit à la civilisation occidentale, le
gouvernement imposa la séparation entre Shinto et Bouddhisme. Les bouddhismes ne
purent plus célébrer dans les temples shinto et la lecture des textes bouddhistes y fut
interdite. Le Shinto prend alors quatre formes distinctes : Le Shinto de la maison
Impériale, le Shinto des temples, le Shinto des sectes et le shinto populaire. Jusqu’au 20e
siècle, elle était la religion la plus pratiqué au Japon, par la suite