SEMCO
Dans le cas de SEMCO, nous pouvons voir que cette entreprise remet en question certains principes évoqués par Taylor dans son organisation scientifique du travail et Fayol dans son administration classique. Pour résumer brièvement ces deux méthodes de gestion, nous pouvons dire que le modèle de l’organisation scientifique du travail est une approche selon laquelle on veut prioriser la production de masse en se basant sur cinq propositions pour organiser le travail dans les ateliers de production. L’administration classique quant à elle sert à l’instauration de structures génériques qui garantiront une efficacité d’ordre maximale, considérant les objectifs de l’entreprise et aussi de trouver les fonctions fondamentales du processus de gestion et cela, en se basant sur 14 principes généraux d’organisation.
Pour commencer, selon l’expérience de gestion du passé de SEMCO, on pouvait voir que les travailleurs manquaient de motivation et montraient un comportement apathique. Cela s’expliquerait par le fait que ces employés voyaient leur travail comme une obligation et avaient du mal éprouver de la satisfaction. Le principe remis en question ici est la subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général. Selon Fayol, les objectifs de l’organisation doivent passer par dessus l’intérêt individuel du travailleur. Une citation de Clovis Bojikian (2005) illustre bien comment SEMCO innove en matière de pratique de gestion des ressources humaines et remet en question ce concept de l’administration classique : «Nous voulions démontrer que le lieu de travail peut être un lieu de satisfaction, et non de souffrance. Le travail devrait être un plaisir, et non une obligation.» (1) En étant heureux et satisfaits au travail, les employés deviennent plus productifs faisant ainsi monter le chiffre d’affaires de l’entreprise.
Ensuite, un autre point que la firme de notre cas étudié reproche à l’administration classique de Fayol est la discipline. Ce postulat