Science appliquée
LACHKAR NINA
BTS1
L’homme est un homéotherme : son corps dispose d’un système de thermorégulation permettant de conserver une température constante (à environ 37°C). L’organisme doit trouver un équilibre entre la thermogenèse (la production de chaleur) et la thermolyse (la perte de chaleur). La thermorégulation permet au corps de réguler sa température centrale en fonction des conditions thermiques du milieu ambiant. La qualité de l’air, son renouvellement, sa température, son hygrométrie, sont à dIVERS degrés essentiels pour la santé en plus d’être des paramètres de confort prépondérants pour l’activité humaine. Ils constituent des exigences de base à intégrer dans le processus de conception des locaux de travail. Des conditions thermiques ou climatiques inadaptées à l’activité des salariés, peuvent dégrader l’environnement de travail, altérer les performances physiques et mentales des travailleurs et renforcer les risques potentiels d’accidents. Les situations d’inconfort concernent autant les situations de chaleur que de froid. Cependant, les critères de confort thermique dépendent de l’âge, du sexe, des caractéristiques individuelles, du travail effectué. Il est donc important de questionner et d’être à l’écoute des salariés.
RISQUES
Une sensation d’inconfort thermique peut être ressentie dans une température inférieure à 15 °C, mais un risque immédiat apparaît en dessous de 5 °C. Des températures basses peuvent être à l’origine de divers symptômes tels qu’un refroidissement local responsable d’une diminution de la dextérité, de l’agilité (engourdissement, gelure, etc.) et d’une baisse de la vigilance (en raison de l’inconfort causé par le froid). Les risques de survenue d’un accident sont accrus (glissades, vêtements épais réduisant la mobilité et la visibilité, erreurs dues à la perte de dextérité, etc.). Le froid peut engendrer des troubles plus ou moins graves