Salicylate de methyl
Spectre expérimental 3 : Limonène (orange)
Spectre expérimental 4 : Limonène (citron)
Spectre de référence : Limonène
Tableau : Analyse du spectre infrarouge du limonène Fréquence observée (spectre expérimental)(cm-1) (orange) | Fréquence observée (spectre expérimental)(cm-1) (citron) | Type de lien ou groupement fonctionnel | Fréquence attendue (théorique)(cm -1) | Fréquence observée (spectre de référence)(cm -1) | Aucune bande significative | 3397 | O-H | 3550-3200 | Aucune bande significative | 2964 | Aucune bande significative | C-H alcane | 3000-2850 | 2963 | 2918 | 2932 | C-H alcane | 3000-2850 | 2924 | 1644 | 1686 | C=C alcène | 1680-1620 | 1645 | 1441 | 1443 | C-H alcane (torsion) | 1470-1350 | 1448, 1436 | 1375 | 1373 | C-H alcane (torsion) | 1470-1350 | 1377 | 886 | 888 | C-H alcène (torsion) | 1000-675 | 887 | 798 | 815 | C-H aromatique (torsion) | 870-675 | 816, 797 |
Analyse du spectre infrarouge :
Tout d’abord, on voit qu’il y a quelques impuretés dans le limonène qui a été extrait du citron. En effet, son spectre infrarouge expérimental présente une bande d’une fréquence de 3397 cm-1 qui n’est présent ni sur le spectre expérimental du limonène extrait des oranges ni dans le spectre de référence du limonène. Puisque cette bande représente une liaison O-H, ce pic peut être expliqué par le fait qu’une petite quantité d’eau puisse être restée dans notre produit final.
Les autres pics obtenus dans nos spectres expérimentaux correspondent tout de même bien à ceux du spectre de référence. Effectivement, le cycle aromatique du limonène est bien représenté dans nos deux spectres expérimentaux avec une bande qui représente la torsion des liaisons C-H (aromatique) ayant une fréquence de 798 cm-1 dans le spectre de l’orange et une fréquence de 815 cm-1 dans celui du citron.
La liaison double du limonène figure aussi bien dans nos deux spectres expérimentaux. La Liaison C=C