Le commerce international de phosphate brut a été marquépar le recul sensible des exportations chinoises de phosphate (3,5Mt (*) en 2011 contre 4,9 Mt en 2010, soit-28 %). En effet, les Autorités chinoises ont décidé demettre en œuvre une nouvelle réglementation sur le phosphatevisant à mettre fin aux exportations anarchiqueseffectuées librement par de petits opérateurs privés. Unprix minimal à l’exportation a été arrêté pour chaque qualitéde phosphate et l’exploitation des petites mines doitrecevoir, au préalable, l’aval des Autorités Centrales, en vue d’assurer la pérennité et l’exploitation rationnelledes gisements.
Le Maroc, malgré son désavantage de fret par rapport à laChine et à la Jordanie, a pu reprendre position dans certainsmarchés comme l’Indonésie et consolider sa présencedans d’autres comme le Pakistan, la Thaïlande et l’Océanie.
S’agissant des produits dérivés, la demande au niveaumondial ne permet pas d'absorber les disponibilités croissantes.
En 2011, l’offre a encore augmenté avec l’améliorationdu rythme de production de la nouvelle unité d’acide phosphorique du Sénégal (330.000 t P2O5/an),destinée à l'exportation et démarrée en 2001, et la miseen service, en juillet 2002, de la nouvelle unité d’acidephosphorique en Afrique du Sud, d’une capacité de productionde 330.000 t P2O5/an, destinée en grande partieà l’exportation.
Quant au marché des engrais solides, il a été marqué en2002 par un rétablissement notable des achats de l’engrais“Phosphate diammonique” (DAP) par la Chine. Celle-cia, en effet, importé 4 Mt de DAP, soit une hausse de 28%par rapport à 2001
Dans ce contexte international difficile, le Groupe OCP acontinué à mener des actions sous diverses formes pouroptimiser ses ventes, consolider ses positions sur le marchédu phosphate brut et des produits dérivés et sécuriserses débouchés sur le long terme.
PHOSPHATE SOUS TOUTES FORMES
Globalement en 2011, le commerce international de phosphatesous toutes formes a enregistré une légère