Rôle des banques dans le financement de l’activité des entreprises
Partie des Etats-Unis, cette crise financière s’est propagée à de nombreux pays, notamment la France. Causant des dégâts plus ou moins important, elle s’accompagne aujourd’hui d’un durcissement des conditions de crédit.
Cette synthèse vise à rendre compte du rôle des banques dans le financement de l’activité des entreprises et à répondre aux questions suivantes :
Quelles sont les limites et l’évolution des crédits accordés aux entreprises ? Et quels sont les autres modes de financement des entreprises ?
Voyons dans un premier temps, l’évolution des crédits accordés par les banques depuis fin 2007.
En contrepartie des aides publiques de 360 milliards dont elles ont bénéficié, les banques françaises se sont engagées à faire progresser de 3 à 4 % le volume des crédits accordés aux particuliers et aux entreprises. C'était le deal.
Or, on constate grâce au document n°5 que le volume de crédits accordés aux sociétés non financières en France, ne cesse de diminuer depuis octobre 2007 : De 320 milliards d’euros en février 2008 on passe à 230 milliards d’euros en octobre 2009, soit une baisse de 90 milliards d’euros en 1 an.
De plus, on remarque le même effet avec le taux de croissance annuel. En effet, en refusant de s’engager auprès des entreprises à besoin de financement, les banques sont la principale cause de cette baisse du taux de croissance. L’investissement et la Trésorerie sont en chute.
En octobre 2009, le taux de croissance annuel est négatif (-15%) contre 20% en avril 2008.
Malgré les efforts de l’Etat pour amener les banques à venir en aide aux PME, les derniers constats sont édifiants. Le montant des crédits accordés aux entreprises a baissé de 0,6 % en un an. Mais le véritable sujet d'inquiétude concerne le recul de 10,8 % depuis avril 2008 des crédits de