Dans la forme : 4 paragraphes : intro , développement et conclusion .
Il s'agit d'une rencontre entre un renard et une cigale pour une question de placement.
Type de discours : narratif
C'est un language moderne du 20ème siècle , voir familier , la cigale est riche et insiste dessus.

La cigale ne sait plus quoi faire de son argent .
Anouilh ne personnifie pas les bêtes .

Le nom renard dit tromperies , laisse envisager des péripéties.
Le renard est rusé ( spécialisé dans les prêts hypotéquaires) .
Champs lexical de la banque : argent , prêts , économies ...
La cigale n'est pas innocente .
Anouilh passe au style direct pour rendre plus réel , c'est le renard qui parle le 1er .
-Le renard flatte la cigale ( " le plus grand respect" v14 = hyperbole ; "madame " v 14 , " artiste " v 15) et donc commence par une phrase de politesse .
- il dévalorise sa profession ( " trivial" v17 , "ingrat" v23 )
- montre le mauvais côté de l'argent pour la faire signer ( minimise le blanc seing et grossit l'argent ) blanc seing ---) neutre
- évocation d'un avenir néfaste pour la cigale si elle ne lui confie pas son argent ( redondance v25-26 )

Le personnage de la cigale est fondé sur des contrastes : description entre l'apparence ( expression rappelant le maquillage " l'oeil noyé sous le fard" = masque ) et la réalité ( "oeil froid").
Mais cette cigale reste courtoise et génreuse , et elle aime l'argent ( taux exorbitant , bénéfices , contrat , échéance ) , elle se montre lucide et commande, il y a une détermination et de la volonté ( "je sais " v39 , "j'entend" v38 , " je veux" v50 ) et dominatrice dans la situation finale .
- discours direct et explicite ( elle dicte ses volontés v42 )
- qualités de la cigale : habileté ( dans le choix de l'avocat : serpent rusé et sournois) , cynisme ( elle veut prendre de l'argent des pauvres , veut que son tas d'or grossisse ) , elle est abominable .

Mais c'est à la dernière phrase de la cigale qu'on sait