Résitance au pouvoir totalitaire au xxème siècle
De 1927 à 1939, il y eu quelques dissidents. Mais c'était surtout de la résistance et dissidence individuelle.
Peu d'organisations.
Après la mort de Staline (que l'on peut dire paranoïaque), il y a plus d'effervescence.
L'U.R.S.S. a complètement détruit l'Église orthodoxe, à partir de 1927, il n'y a plus d'activité religieuse.
Allemagne
Il y a eu des noyaux de résistance.
1933 à 1937 : les partis communiste et socialiste allemands créent des réseaux. l'Église protestante :
Une grosse partie a basculé dans le nazisme, "les SA de Jésus". Mais deux pasteurs théologiens ont créé une Église opposante (clandestine).
Église catholique
Une partie est passée dans le nazisme. Hitler soumet idéologiquement les religions.
Quelques accusations du pape Pie XI.
Deux condamnations :
- en 1934 : sur l'idéologie, par une encyclique.
- en septembre 1939 : une condamnation très ferme à propos de l'euthanasie des handicapés. Hitler arrête le programme après cette condamnation du Vatican.
Pôle militaire : à partir de 1937-1938
Des cadres prennent leurs distances. Création d'un réseau de renseignement.
Tentative d'assassinat d'Hitler (manquée) le 20 juillet 1944.
La résistance fut par conséquent d’abord culturelle et identitaire : la revendication d’une spécificité culturelle autre que celle imposée par le régime. Les Bünde, organisations juvéniles, résistèrent dès les débuts du régime contre les prétentions hitlériennes, dans un esprit de révolte et d’irrévérence. Ces «associations noires», interdites dès juin 1933 mais poursuivant leur lutte de manière clandestine, corrigent l’image d’une jeunesse entièrement enrégimentée par Hitler. En 1937, les «Pirates de l’edelweiss» illustrent cette indiscipline. Parmi les jeunes, les exemples connus de la Rose Blanche, avec les célèbres Hans et Sophie Scholl, exécutés en 1943, sont longuement rappelés, de même que le groupe de l’Orchestre Rouge fondé par Arvid Harnack, neveu du théologien protestant. On regrettera