Résistance a notre dame des landes
Notre dame des landes, un projet en cours depuis près de 50 ans et qui se révèle être un sujet brulant ces derniers mois. Une véritable zone de non-droit s’est pacifiquement établie à l’intérieur du bocage Nantais, sur le site prévue pour la construction du nouvel aéroport du Grand-Ouest, à quelque 20 kilomètres de Nantes. Aujourd’hui, le projet est à tournant et c’est une véritable guerre de tranchée qui met face à face les forces de l’ordre et les opposants au projet. La désobéissance civile, cette notion que tout le monde peut appréhender mais dont une définition claire semble échapper encore aujourd’hui à la plupart de ceux qui s’en réclame partisans ou encore à la loi même, est pourtant au cœur de la lutte qui se déroule à notre dame des landes.
Avant d’évoquer plus précisément notre dame des landes, il apparait nécessaire de définir et encadrer le mieux possible le terme « désobéissance civile ». En effet, la question qui peut être mis en évidence ici pose le problème de l’acception par la loi de la désobéissance civile. La désobéissance civile est-elle légitime ou non ?
Nous avons choisi 2 articles sur lesquels nous nous sommes en partie basé pour aborder ce sujet : * Rémi Barroux, « Notre-Dame-des-Landes : le projet qui divise depuis quarante ans », Le Monde, 16 Novembre 2012. *
I- La désobéissance civile :
1- Approche générale :
En tout premier lieu, il apparait nécessaire de rappeler et de préciser en quoi consiste la désobéissance civile. * On parle de désobéissance civile lorsque des citoyens transgressent délibérément et de manière publique la loi ou un pouvoir, une organisation, un projet etc. qu’il juge inique afin de faire pression pour son retrait.
Le terme de désobéissance civile proviendrai en lui-même de l’Américain Henry Thoreau qui appliqua ce principe en refusant de payer une taxe pour la guerre contre le Mexique. Il justifia son action par un essai