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Très prisée par les jeunes venus de toute l'Europe, elle aligne une vingtaine de discothèques dont des "mégadiscos" comme le Colossos, quelque 500 bars ou restaurants, plus de 100 hôtels et pensions.
Certains bars organisent des "disco-tours", des tournées de bars à des prix dérisoires, qui parfois dégénèrent. Certains français disent :
"Nous, les Francais, on ne nous aime pas à Lloret, comme dans le reste de l'Espagne. Nous, on vient pour s'amuser. Mais c'est vrai que nous sommes les plus fou
Toutefois, "les perturbateurs, comme dans le football, sont minoritaires. Lloret est très tranquille. Ce genre de choses arrive aussi à Roses ou à Salou, mais on parle toujours de Lloret comme si c'était un enfer", se lamente Manuel Ros, 58 ans, qui vend des systèmes de protection anti-incendie.
Régulièrement, des villes de la Costa Brava et des Baléares connaissent des incidents l'été, voire des drames qui font la Une, comme la mort en 2010 de plusieurs jeunes touristes qui se jetaient dans des piscines depuis des fenêtres d'hôtel.
Mais le maire de Lloret a, lui, clairement affirmé qu'il voulait en finir avec ce qui a été surnommé "le tourisme de la cuite".
"La situation ne peut continuer comme ça et les choses vont changer", a assuré Roma Codina en annonçant un renforcement des contrôles de la vente d'alcool, interdite aux mineurs.
Il envisage également de fermer plus tôt les établissements, au grand dam des commerçants. Officiellement, le Colossos a été fermé pour non conformité avec les règles de sécurité.
Les commerçants de Lloret de Mar en redoutent, eux, les conséquences.
"Nous sommes nombreux à vivre l'hiver de ce que nous gagnons l'été. La fermeture de l'établissement est très grave pour ceux qui y travaillent et les