Récit d'invention de Thérèse Raquin
-« Thérèse et Laurent ont… »
Les meurtriers eurent un éclair foudroyant dans leur poitrine et un flux brusque du sang se mit à battre en leur fort intérieur ; Laurent avait une sueur glacé qui lui mouillait les tempes, pendant que Thérèse se sentait défaillir sous le poids de la culpabilité.
-Et bien, dit Grivet pour plaisanter, vous n’allez pas nous dire qu’ils ont tués Camille.
L‘impotente jeta sur le vieil employé un regard de gratitude et de joie. Elle donnait coup sur coup des signes d’affirmation. Les invités questionnèrent la vieille dame. Ainsi, plus ils posaient de questions que Mme Raquin peinait à répondre, plusils était convaincus que Thérèse et Laurent avaient assassiné Camille. Puis, peu à peu, le scénario se dessina dans le tête d’Olivier.
-C’est très clair, dit-il, je devine aisément ce qu’il s’est passé.
Bientôt, une crainte les pris. Les meurtriers eurent une seconde d’hésitation, puis s’enfuirent à pleines jambes. Les invités se ruèrent à leur poursuite et sortirent du passage du Pont-Neuf et se dirigèrent vers la rue Mazarine. L’ancien commissaire de police, rapidement, rattrapa la jeune femme et la ramena à la boutique où la paralytique, roide et muette, goûtait une joie amère. Michaud et Olivier se rassirent, désappointés et stupéfait par cette mésaventure, tandis que Thérèse avit d’intenses remords. Losque Laurent eu passé les quais, il aperçut l’éclair blanc d’un couteau de cuisine, posé sur un étalage de broquateur. Il alla vers celui-ci et lui acheta son couteau. Il revint sur ses pas et osa jusqu’à aller dans la boutique. Olivier eut un geste vif, puis Laurent s’enfonca profondément la lame dans le cœur.
Le soir même, Thérèse fut emmenée au poste de police. Et Mme Raquin, seule, qui était réstée là toue douce, toute silencieuse, rêvant de frapper et de mordre, mourut sur la chaise même, la conscience tranquille en pensant qu’elle pouvait enfin reposer en paix, qu’elle avait terminée la