Ruy blas une scène d'exposition
Quant à l’action, on comprend très vite qu’il va s’agir de la vengeance d’un grand d’Espagne contre la reine et même d’un complot. Tout cela se fait dans le silence (vers 56) « Faites-lui sans parler le signe qu’il peut monter », et le secret (vers 59/60) « parlez bas, j’aurai besoin ce vous, ne vous éloignez pas ».
La scène se passe tôt le matin (vers 2) « ils dorment encore tous ici, le jour va naître » lors du sommeil de la cour, c’est donc à cet instant que sont mis en place préparatifs secrets, mystères (vers 5 et 6) « l’aventure et secrète encore n’en parle pas », (vers 23) « nul ne le sait encore monseigneur », (vers 61) « fait le guet », silence (vers45) « silence ! » … En effet, la mise en place du complot va se transformer en scène de confidence destinée au spectateur. C’est un choix assez habituel qui repose sur la double énonciation afin de transmetteurs un certain nombre d’info aux spectateurs sans que cela paraissent artificiel. Par exemple, dans la première tirade Don Salluste revient sur sa grandeur passé (président, chef des Balkans…) ainsi ces informations nous permettent d’en savoir d’avantages sur Don Salluste. Au vers 16 à 19 on note un enjambement de l’alexandrin, Salluste ne peut retenir sa colère, il parle donc beaucoup car il ne peut contenir sa colère ce qui le pousse à dire tous ce qu’il a sur le cœur. Les points de suspensions peuvent donner