Rupture saint mathieu de tréviers
D’un côté nous avons un petit village médiéval situé sur le flan de la colline, authentique et fort de caractère où l’on s’y sent bien, reposé. Les ruelles débordent de mystères et débouchent sur des petits lieux insolites, ponctuées de venelles au charme méditerranéen.
Les maisons sont majoritairement en pierres et on sent une uniformité, une cohérence. Dans ce village y habitent les “habitués”, nombreux retraités, beaucoup de personnes se connaissent entre elles ce qui amène de la chaleur et de la vie.
D’une autre part nous avons Tréviers, situé au pied de la colline où se situe Saint Mathieu, sur une plaine dégagée. Un sentiment de malaise s’empare de nous quant au manque de cohérence entre les bâtiments et à l’absence de végétation. C’est un lieu impersonnel où tous les styles architecturaux sont mélangés ce qui rend difficile la lecture de ce village en tant qu’entité unique mais plutôt comme un capharnaüm d’architecture où les différents bâtiments peinent à dialoguer ensemble. Les habitants et les commerces se font rares. Seule la route principale et les voitures qui la traversent animent et dynamisent le village. On y croise des soucoupes volantes des années 70, des maisons de lotissement de toutes les couleurs et de toutes les formes ainsi qu’une multitude de toits divers et variés. Le chaos contemporain à pris peu à peu possession de ce village effaçant les quelques restes des charmants bâtiments existants auparavant. Beaucoup de mouvements dans ce village, de changements d’habitants, de nouveaux arrivants, de nombreux lotissements se construisent pour pouvoir accueillir toutes ces nouvelles personnes. Les rues sont froides, même les écoles manquent de vie de par