Ruiné par l'immobilier
Beaucoup de monde croit que l’érosion monétaire est l’amie de l’investissement immobilier . J’affirme que cette croyance est totalement fausse. C’est le crédit à taux fixe qui est l’ami, contre la monnaie qui s’érode, et non l’immobilier. Quand le pouvoir d’achat baisse, l’immobilier finit tôt ou tard, par baisser.
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naos
Voir son profil Certains de mes ancêtres, étaient de riches et heureux propriétaires bailleurs, qui possédaient plusieurs immeubles. A partir de 1936 et jusqu’en 1950, mes ancêtres ont vécus une descente aux enfers, qui les ont ruinés jusqu’au dernier appartement vendu... pour une bouchée de pain!
Après 1929 beaucoup d’ investisseurs, déçus par le marché des actions, convertirent leur épargne survivante, dans l’immobilier. Les malheureux furent presque tous ruinés 20 ans plus tard .
Le retournement de situation commença en 1935 ou pierre Laval, ministre des finances décida la fameuse déflation Laval, ou les salaires et les loyers furent baissés de 10%. Ceux qui avaient emprunté furent les premières victimes de cette mesure déflationniste. Mais l’inflation des prix à la consommation prit le relais en 1937. Elle fut de 26% En 1939 le prix des loyers fut gelé. A partir de cette époque, les recettes locatives ne pouvaient plus s’ajuster à l’inflation du prix des travaux, des charges, et des impôts.
En 1940 l’inflation était de 19% annuel. En 1945 l’inflation était de 25%. En 1948 l’inflation était de 50%. En 1949 l’inflation était de 60%.
En 1950 un appartement parisien valaient 1,5% de sa valeur en 2007 en monnaie constante, c’est à dire en terme de pouvoir d’achat .
Comme beaucoup de Français, mes ancêtres avaient donné toutes leurs pièces d’or à la Patrie, en 1914. Ils ne pouvaient donc pas échapper à la faillite. De toute façon, l’or fut interdit par les allemands pendant l’occupation.
Les locataires furent logés presque gratuitement entre 1940 et 1948 , ceux qui possédaient encore quelque