rousseau
En 1754, la question mise au concours par l’Académie du Dijon était : « Quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes, et est-elle autorisée par la loi naturelle ? » C’était la question de l’époque, un problème que tout l’esprit philosophique tendait à affronter. Rousseau lui-même, ayant déjà gagné le concours de 1753 avec son Discours sur les sciences et les arts, se met en place pour répondre à la question. D’un extrait tire du « Préface » de discours, qui établit et défende la méthode d’analyse qu’il utilise dans son deuxième Discours, il essaie de répondre à la question, en établissent l’importance et la difficulté de la science humaine pour pouvoir trouver les origines de l’inégalité. L’extrait peut être divisé en trois parties, la premier jusqu’u à la ligne 11, qu’établit le problème comme la nature originelle de l’homme, la deuxième partie jusqu’au la ligne 22, illustre ce problème en utilisant une métaphore, et le troisième partie, jusqu’à la fin, montre un paradoxe pour expliquer pourquoi la tâche du philosophe est assez difficile.
Dans la première partie, jusqu’à la ligne 11, de « La plus utile… » a « primitif ? », Rousseau utilise certaines méthodes rhétoriques pour montrer l’importance de connaitre et étudier l’homme avant de pouvoir trouver l’origine de l’inégalité. L’extrait commence par une présence d’une certaine dualisme qui est innée a la méthode du Rousseau : « La plus utile et la moins avancée », « un précepte plus important et plus difficile », « une des questions les plus intéressantes… et plus épineuses ». La répétition des superlatives marque l’importance de la recherche ; l’opposition entre les adjectives reflètent la difficulté du tâche. Néanmoins, la phrase « j’ose dire que la seule inscription du temple de Delphes contenait un précepte plus important et plus difficile que tous les gros livres des