Rousseau et l'origine de l'inégalité parmi les hommes
En effet, Rousseau décrit l’homme comme étant capable de faire des choix qui vont à l’encontre de son instinct[footnoteRef:2]. Par exemple, l’homme contrairement à l’animal, peut très bien choisir de faire ce qu’il veut dans son environnement bien qu’il agit par instinct lui aussi. Ainsi, l’homme à l’état de nature possède la liberté puisqu’il est capable de s’éloigner de son instinct. Par conséquent, malgré qu’il soit directement lié aux lois de la nature, il peut décider d’y obéir ou non. Voilà ce que représente la liberté à l’état de nature. D’une autre part, l’homme dans la société d’aujourd’hui est lui aussi soumis à des lois qui le guident ou le « contrôle ». Ces lois auxquelles l’homme civilisé est soumis sont dissimulées sous forme de norme sociale. En effet, avant que le protagoniste ne parte pour l’Alaska, il …afficher plus de contenu…
Effectivement,commel’hommen’apas conscience de ce que sont le bien et le mal, il ne peutêtre méchant. Par l’ignorance du vice, l’homme à l’état naturel ne commet pas volontairement le mal.De plus,l’homme sauvage n’a pas intérêt à devenir méchant et commettre de mauvais actesenvers ses semblables puisque celarésulterait à de la vengeance, puis un conflit sans fin.Bref, l’homme possède une «répugnance innée à voirsouffrir son semblable»5. Alorsil est possible de conclure que de la pitié découlenttoutes les vertus sociales. Pour démontrer, dans «vers l’inconnu», lorsque Christopherest bien installédans son autobus, il décide d’aller chasseret tombe nez à nez avec unrenne. Il s’installe ets’apprête àtirer,mais il aperçoitun petit qui