Rousseau les confessions
A travers le roman autobiographique > Rousseau raconte plusieurs de ces actions répréhensibles qui s'inscrivent très bien dans le cadre d'une confession.
Nous allons étudier 2 d'entre elles, tout d'abord le vol du ruban dans le livre II puis l'abandon du maître dans le livre III.
Nous verrons en quoi elle s'inscrive dans le cadre d'une confession, la manière dont Rousseau explique sa conduite, l'importance de l'environnement humain et plus particulièrement des adultes, puis en quoi ces expériences vécues ont contribué à différentes orientations de sa personnalité.
Dans le livre II, Rousseau se livre à une confession qui a ternit sa vie et le tourmente encore aujourd'hui.
Au moment de ce passage, Rousseau se trouve à Turin chez Mme de Vercillis, cette dernière vient de décéder et la maison se trouve alors en confusion à cause de la succession de sa fortune.
Dans ce désordre, Rousseau vole un ruban et accuse la jeune cuisinière Marion.
Le récit correspond bien à une confession dans la mesure où Rousseau se confesse, se pardonne, et demande le pardon au lecteur. Le rôle du lecteur pourrait alors être comparé à celui d'un prêtre qui efface les péchés lors des confessions des catholiques. Rousseau se confesse donc au sens religion du terme.
Rousseau s'adresse au lecteur tout au long du récit.
A travers le récit, on retrouve un champ lexical de la confession et du remord > (autrement dit le pêché) > > > ce qui montre bien que le récit correspond à une confession.
Il dit clairement que cet épisode de sa vie a été une des raisons qui lui a fait écrire les Confessions dans le but de délivrer sa conscience de ce poids.
Le récit lui permet même de se purifier et donc d'oublier cet épisode.
On a l'impression que Rousseau veut se racheter une conscience en montrant qu'il se sent coupable et rajoute même >.
A la fin du passage on voit bien que Rousseau ne veut plus parler de cet épisode, il met une fin très nette à son