Rousseau et la sexualité dans les confessions
La sexualité de Jean-Jacques Rousseau est faîte de paradoxes...
a) Une gêne importante dans la vie de tous les jours
L'évocation de sa sexualité par Rousseau témoigne d'une certaine pudeur. Même si la narration de cet aspect est un point essentiel des Confessions que nous livre Rousseau, il s'avère extrêmement ambigüe dans le cas de l'écrivain, ce qui intensifie une sorte de retenue dans ses déclarations, offrant un récit mené avec un semblant d'embarras. Effectivement, Rousseau est conscient de la complexité de sa vie sexuelle et c'est au terme du passage où il avoue que sa première expérience érotique est engendrée par une fessée de Mlle Lambercier, qu'il livre à ses lecteurs la difficulté à révéler des éléments aussi intimes de sa vie. Pour lui, le crime est plus facile à assumer que le ridicule et l'humiliation affirme-t-il à travers cette citation « J'ai fait le premier pas et le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions ». Comme il est depuis très jeune, un passionné de lecture, l'imaginaire du jeune Jean-Jacques Rousseau est très rapidement stimulé. Il continue de s'adonner à la lecture et ses relations amoureuses et charnelles semblent la plupart du temps amplifiées par l'écrivain qui donne l'impression de vivre des amours imaginaires. Cela peut s'expliquer par le fait qu'il ait eu un rapport à la sexualité tardif et que ses années d'abstention ont eut pour effet une excitation prononcée pour les plaisirs sensuels. Selon ses propos, Rousseau multiplie les conquêtes amoureuses, il aime également faire savoir qu'il est un homme et il ne se cache pas de ses aventures qui apparaissent peut-être comme un moyen pour lui de renforcer sa virilité, vexée par une approche de la sexualité tardive.
De plus, ces transports le paralysent. Lorsqu’une femme lui fait de l’effet, ce qui arrive souvent étant donné qu’il lui en