roman realiste
Ce sujet nous interroge sur la finalité du roman, en effet celui-ci doit-il viser la vérité ou laisser planer une part de non-dits voire même de mensonge. Le roman est-il fidèle à la réalité dans toutes ces nuances où y-a-t-il une part de mensonge, à savoir une part qui ne serait pas fidèle à la réalité. Il semble difficile d’en juger, nous sommes souvent confrontés à des romans qui nous paraissent sincères de par leur conformité à la réalité (lieux, noms connus par exemple) mais également de par le message délivré, message qui peut s’appliquer à chacun d’entre nous. Il y a cependant des romans qui révèlent des vérités en passant par des personnages fictifs, des personnages qui ne nous ressemblent pas mais qui finissent par nous parler de nous, par nous apporter des vérités. Mais l’on ne peut pas en faire une généralité : nombreux romans ne sont pas au service de la vérité mais servent d’autres buts, ils souhaitent transporter le lecteur dans une autre réalité par exemple, mais ils ne visent absolument pas la vraisemblance et c’est souvent le cas des romans fantastiques. Et d’ailleurs, dans sa définition même, le roman est une œuvre de fiction rédigée par un romancier qui est avant tout un inventeur, donc il n’est pas sensé relater des faits comme le ferait un journaliste, mais faire appel à son imaginaire. Ce sujet remet en cause le but du romancier ainsi que son rôle, il cherche à savoir si le roman est plutôt du côté de la vérité ou du mensonge. Dans un premier temps nous verrons qu’un roman peut servir la vérité, que ce soit par le biais du réel ou de la fiction, et dans un second temps nous verrons que le roman, malgré cela, contient nécessairement une part de mensonge.