ROBERT DESNOS: Ce cœur qui haïssait la guerre
1939-1945

I/ Expression d'un sentiment personnel à un sentiment collectif
1- Le poète exprime un sentiment personnel ex : L8 : «Je l'entends » / L9 : «battant COMME LE MIEN»
2- L'engagement du poète contre le nazisme est marqué ex : L14 : «Révolte contre Hitler et mort à ses partisans !» Phrase nominale simple clair et brutal ''mort''
3-Passage du sentiment personnel au collectif ex : L1à10 : «ce cœur» désigne le poète , «ce» distance le cœur comme s'il l'analysait
L9 «c'est le bruit d'autres cœurs , de millions d'autres battant comme le mien» il met en relation ses sentiments , son cœur à celui de millions d'autres
L11à19 il n'utilise presque plus que le pluriel

II/Exprime son opinion à travers un chant d'appel au combat
1- Le chant du cœur
L1 : «voilà qu'il bat pour le combat et la bataille» jeu de mots entre battre comme le cœur et se battre. le son ''ba'' se répète, le ''ba'' imite le son d'un cœur qui bat.
L5 : «un tel bruit … les oreilles en sifflent» un bruit tellement fort qu'il y a des conséquences , ça semble désagréable
L7 : «Comme le son d'une cloche» transformation du bruit en musique , et cette musique se propage L8 : «je l'entends qui me revient renvoyé par les échos»

2- La musicalité de ce chant d'appel
Anaphores en «ce cœur qui» l1-2 et en «et qu'il» L5-6
Ces anaphores sont relayés par de nombreuses répétitions des mots «coeur», «bruit», «millions»
Le jeu d'anaphores et de répétitions donne de l'ampleur au rythme.
L1-2 se répète de manière condensée et au pluriel à la fin du poème comme une sorte de refrain .

III/ Le jeu des images
I. L'appel à la guerre vitale et naturelle
1- La métonymie du cœur
L'image vitale du lien entre le rythme , le sentiment de haine ou d'amour de la liberté et l'organe vital le cœur désigne l'engagement du poète.
2- La comparaison avec les marées etc …
L2 : «Ce cœur qui ne battait qu'au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la