Rites familiaux
Le premier rôle des rites familiaux concerne à la fois l’assurance, la valorisation et le fait de se forger sa propre identité tant individuelle que familiale. Sans doute, Claude Laflamme vise-t-il les thèses défendues par Jean-Jacques Rousseau (1712 – 1778) : l’être humain né naïf. C’est au sein de sa patrie que l’enfant acquiert la pensé, la parole, ou encore la perfectibilité. Boris Cyrulnik, philosophe du XXème siècle, pense également que « sans milieu, l’individu ne peut même pas devenir un individu » et qu’ainsi, « un homme seul n’est pas un homme ».
En réalité, Agnès Auschitzka remarque que ces rites constituent des normes de vie qui permettent aux enfants de s’adapter à la société dans laquelle ils vivent.
Ainsi, les enfants naissent d’emblée dans un environnement social accueillant, coutumier et surtout familial. D’ailleurs, ce même environnement est mécanique et permet une identité de groupe.
Toujours pour l’auteur Agnès Auschitzka, la famille devient presque routine. Elle fonctionne sous un infime mécanisme préalablement élaboré, qui se répète jour après jour. C’est alors que se forme un cycle, propre à