Risque operationnel
Le risque opérationnel peut être défini comme le risque de pertes résultant de procédures internes inadaptées ou défaillantes, d’erreurs humaines, de défaillance des systèmes informatiques, d’événements extérieurs .Il peut s’agir par exemple de problèmes informatiques qui retardent l’exécution d’ordres sur le marchés mais également de l’incendie de locaux ou de fraude interne pouvant entrainer de lourdes pertes. Le risque opérationnel est donc un risque qui peut s’avérer très couteux.
Même s’ils sont connus depuis longtemps, la gestion des risques opérationnels est un exercice encore assez récent pour les banques, qui a largement évolué grâce à la réforme Bâle II.
Le comité de Bâle définit les risques opérationnels de manière formelle comme : « risque de pertes résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable à des procédures, personnels et systèmes internes, ou à des évènements extérieurs. Inclut les évènements de faible probabilité d’occurrence, mais à risque de perte élevée. Le risque opérationnel ainsi défini inclut le risque juridique, mais exclut les risques stratégiques et de réputation. » (Source : articles. 4-1 de l’arrêté transposant Bâle II en France.)
Le Risque opérationnel s’avère comme un risque très coûteux pour les compagnies d’assurance aussi pour cela il était introduit dans le cadre règlementaire des assurances qui est Solvabilité II qui donne une définition qui s’inspire largement du Bâle II.
Selon Solvabilité II : « Risque de pertes résultant de procédures internes inadaptées ou défaillantes, ou de membre du personnel et de systèmes, ou d’évènements extérieurs. Le risque opérationnel ainsi défini comprend les risques juridiques mais non les risques découlant de décisions stratégiques ni les risques de réputation » (Source : directive cadre du 10 juillet 2007. Articles 13 et 100).
Lorsqu’on cherche une définition commune entre Bâle II et Solvabilité II on trouve que les deux définitions