Rire et humour en aphorismes
L’égoïsme est au delà d’un rire méchant.
Le rire bon peut paraître forme d’égoïsme, il n'en est rien lorsqu’il est partagé.
Rire beaucoup c’est refouler sa folie et accepter celle des hommes.
Faire rire, c’est connaître sa propre folie et demander aux hommes, d’accepter.
Imposer de faire l’humour est l’école de la divine contrariété; arme à la vie, âme à la vie jusqu'à la mort, elle est la seule des contrariétés permettant aux larmes d'en rire.
Un monde sans rires implique un monde idéal rempli d’êtres idéaux. Or, notre monde est absurde; on a tout intérêt à en rire.
L’idéal de l’être est dans le charmant rire de son absurde.
Vivre, en soi n’est pas chose facile, mais mourir avant l’heure est de faire des économies de rires.
Rire de la vie c’est vivre notre existence pour mieux la survivre.
Quand la réalité est moche et déplorable, je ne peux m’empêcher de l’esthétiser par le rire, moche ou mémorable.
Mon vrai visage se dévoile aux invisibles, quand je ris. Or, quand je ne rigole plus c’est que l’on m’a obligé à un certain moment, d’une certaine manière, à me mettre un masque.
Il faut s'inquiéter quand le clown’ rit pas pour faire rire et même s’affoler quand le clown rit pour faire l’humour.
C’est en soi le mot Liberté qui me fait