Rien n’est plus dangereux que la certitude d’avoir toujours raison » (f. jacob)
L’homme a souvent tendance à se raccrocher à des certitudes, surtout dans des situations ou il n’a pas de repère, où en réalité il a un manque d’information qu’il a besoin de combler. De par cette citation François Jacob condamne cette attitude. Peut-on justifier ses propos ? Malgré le fait que la certitude poussée à son stade ultime, donc dans le fanatisme, a historiquement occasionné beaucoup de dégâts, ne peut-on pas lui trouver des aspects positifs ?
Il est vrai qu’en s’enfermant dans des certitudes, en s’entêtant dans une manière de penser inviolable on bloque la communication et la possibilité de confronter son avis à d’autres avis extérieurs. Il faut savoir remettre son jugement en question pour fortifier sa pensée. Socrate nous l’a prouvé à plusieurs reprises en démontrant à des grands penseurs de l’époque qu’ils avaient tord grâce à sa fameuse « maïeutique socratique ». « L’avantage que j’ai sur toi c’est que je sais que je ne sais rien » (Socrate).
De plus, comme dit l’expression « l’erreur est humaine » Tout homme a le droit de se tromper, et il faut l’accepter. Donc, en prenant son jugement comme vérité absolue et certaine on risque de se perdre dans l’erreur.
Enfin, il ne faut pas non plus oublier qu’historiquement la certitude a fait énormément de dégâts que ce soit en matériels ou en vies humaines. Prenons le cas d’Hitler par exemple, cet homme a poussé ses certitudes si loin qu’il est passé dans ce qu’on appelle le fanatisme, il a même réussit à endoctriner d’autres personnes dans sa manière de penser. Or nous connaissons tous les conséquences de l’idéologie d’Hitler.
Mais malgré ces faits, n’est-il pas possible de défendre la certitude ?
Pour commencer, c’est la certitude qui mène au progrès. Les précurseurs de certaines idées et les inventeurs de différents concepts ont très souvent été jugés comme fous ou même menacés de mort par l’église.