Revu de presse
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Le 05/03/2013 à 12h58
PARIS (Reuters) - La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé mardi avoir demandé l'ouverture d'une enquête en France sur les effets de la cigarette électronique à laquelle de plus en plus de fumeurs s'adonnent pour remplacer le tabac.
Ce produit, qui reproduit la forme de la cigarette classique, utilise des solutions contenant du propylène glycol ou du glycérol, de divers arômes et éventuellement de nicotine.
"J'ai demandé à mes services de me dire très précisément de quel type de produit il s'agit: est-ce qu'on peut considérer que c'est un produit de grande consommation? Est-ce que c'est un dispositif médical? Quelles sont les caractéristiques de ce produit?" a-t-elle déclaré mardi sur France Info.
"D'autre part, il nous faut faire une évaluation bénéfice- risque de ce dispositif qui pose un certain nombre de questions", a ajouté la ministre. "Il s'est beaucoup répandu, ce produit (...) Il faut faire preuve de prudence et donc j'ai commandé une enquête sur le sujet."
En mai 2011, l'Afssaps, l'ancienne Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), recommandait de ne pas en consommer.
"Même lorsqu'ils sont limités à 2%, les e-liquides peuvent contenir des quantités de nicotine susceptibles d'entraîner une exposition cutanée ou orale accidentelle, avec des effets indésirables graves, notamment chez les enfants", notait l'agence.
Elle relevait également qu'aucun type de cigarette électronique ne disposait d'une autorisation de mise sur le marché, "aucun fabricant n'ayant déposé de demande en ce sens".
Les cigarettes électroniques ne peuvent pas officiellement être vendues en pharmacie car elles ne figurent pas sur la liste des produits dont la délivrance y est autorisée. Elles sont toutefois présentes dans toutes les officines.
DEUX EXTRÊMES
La sénatrice UDI de Paris, Chantal Jouanno, a annoncé avoir saisi mardi le Sénat pour demander l'ouverture d'une