Revolutions arabes
Tunisie:De décembre à janvier, manifestations massives et répétées, parfois émeutes, après l'immolation de Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid le 17 décembre 2010.
Le 14 janvier, fuite du président Ben Ali vers l'Arabie saoudite, mais la contestation se poursuit.
Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi conserve son poste, nomme un gouvernement d'union le 17 janvier, remanié le 27. Le 6 février, annonce de la dissolution de l'ancien parti gouvernemental, le RCD pour le 9 mars. Le 27 février, démission de Ghannouchi remplacé par Béji Caïd Essebsi. Le 3 mars, annonce de l'élection d'une Assemblée constituante le 24 juillet, reportée le 23 octobre.Le mouvement islamiste Ennahdha remporte ces élections.
Egypte:Manifestations massives et renouvelées dans les grandes villes, la répression du régime de Moubarak aurait fait 840 morts67.
Le 29 janvier, de nouveaux premier ministre et vice-président entre en fonction, le 30 janvier, la police, qui avait réprimé brutalement les manifestations, est remplacée par l'armée qui reste neutre et assure la sécurité des manifestants.
Le 11 février, démission d'Hosni Moubarak et transmission de la gestion du pays au Conseil suprême des forces armées, mais les manifestations et grèves se poursuivent pour demander un changement plus profond68.
13 février, dissolution du Parlement et suspension de la Constitution, le 3 mars, démission du Premier ministre, Ahmad Chafic, remplacé par Essam Charaf. Le 19 mars, approbation par référendum d'une réforme de la Constitution.
Le 13 avril, placement en détention pour quinze jours d'Hosni Moubarak et de ses deux fils69. Il sera jugé par la justice égyptienne.
Lybie:Manifestations, émeutes, insurrection armée ; le mouvement est réprimé par des massacres et les protestataires prennent rapidement les armes avec le soutien d'une importante partie l'armée.
La contestation éclate à Benghazi le 15 février et s'étend à tout l'est de la Jamahiriya arabe libyenne. Le 21 février la