Responsabilité sociale de l'entreprise
Les définitions sont déversent et non harmonisées, l’entreprise ne peut devenir responsable et s’engager dans le développement durable que si elle se transforme en profondeur : en élargissant ses finalités, en adoptant des comportements plus éthiques et en acceptant un vrai débat sur l’amélioration de notre modèle de développement . Dans son livre vert publié en juillet 2001 la commission européenne en donne sa version : « le concept de la responsabilité sociale des entreprises signifie essentiellement que celles-ci décident de leur propre initiative de contribuer à améliorer la société et rendre plus propre l’environnement(…) cette responsabilité s’exprime vis-à-vis des salariés et plus généralement de toutes les parties prenantes (stakeholders) qui sont concernés par l’entreprise mais qui peuvent, à leur tour, influer sur sa réussite » .
2- Les modèles de représentation :
Le Triple Bottom Line (Triple Résultats).
Transposé à l'entreprise, le développement durable se traduit par la notion de Triple bottom line (Elkington,1999) ou "triple résultat", c'est-à-dire que l'entreprise socialement responsable doit être performante dans les trois dimensions (représentées par trois cercles qui s'entrecroisent) que sont l'économique, le social/sociétal et l'environnemental, ce qui conduit à évaluer sa performance sous trois angles :
- la rentabilité économique,
- le respect de l'environnement,
- l'équité sociale.
Autrement dit, s'engager dans le développement durable consiste pour un dirigeant à veiller à la rentabilité économique de son activité tout en cherchant à minimiser son impact sur l’environnement et en prenant en compte les intérêts des "parties prenantes".
Cette dimension fait référence à la performance financière “classique“ mais aussi à la capacité de l'entreprise à contribuer au développement économique de sa zone d’implantation et à celui de ses parties prenantes, au respect des principes de saine concurrence