Religion question anthropologique

1465 mots 6 pages
Religion : Juin 2015 L’homme n’est pas restreint à une définition comme un objet. Les autres et nous, sommes plus que la vision qu’on a d’eux/de nous. En effet, une des caractéristiques de l’homme est qu’il est indéfinissable). Un être humain sait se différencier des choses, des autres et de soi (« je suis un autre ») et il ne peut le faire que grâce au langage. C’est ce qu’on appelle la conscience réflective : sait se projeter, sait s’extraire par exemple du moment pendant lequel on est en train de penser pour se voir penser - signe : on dit « je » - (propre à l’homme de se reconnaitre dans le miroir). L’homme sait qu’il est un individu unique mais il sait reconnaitre ses points communs avec les autres et les choses. C’est ce qui permet également de dépasser nos instincts.
« La foule de ses frères qui l’avait entretenu dans l’humain » (dans Robinson Crusoe ) : autrui fait de nous des êtres humains. Etre en contact avec autrui, c’est apprendre. L’humanité est quelque chose qui s’apprend au fur et à mesure, s’humaniser est un long processus sans fin (on peut parfois régresser). « On ne nait pas homme, on le devient » (Erasme XVIIème siècle). On pourrait compléter la citation par « …grâce aux relations avec autrui ».
« Pas de « je » sans « tu » » (Martin Buber XXème siècle). « Je » : signe fondamental de la conscience de soi-même comme étant différent des autres et des choses. « Tu » : signe de la conscience d’autrui mais qui est considéré comme quelqu’un à part entière, l’autre ne peut pas être enfermé dans l’interprétation qu’on a de lui. Je ne peux pas avoir conscience de moi sans avoir conscience des autres. Dans le premier récit de Genèse, Dieu commence à dire « je » au moment où les hommes sont là. Faire la différence entre soi et les autres est une création de « je » mais pas de « je » sans « tut », o ne part pas de rien. Le « je » et le « tu » n’existe que dans la relation « je-tu », ce qui existe avant la conscience de soi et des autres, ce qui est donc

en relation

  • Téléthon
    346 mots | 2 pages
  • Rééciture continuité des parcs
    261 mots | 2 pages
  • bon bon bon
    783 mots | 4 pages
  • Carnet de bord renard de jean ferrat
    2405 mots | 10 pages
  • Invention - discours : faut il arrêter de voyager ?
    445 mots | 2 pages
  • Lecume Des Jours BORIS VIAN
    50848 mots | 204 pages
  • Falbes de la fontaine
    3198 mots | 13 pages
  • Aux Arbres (Victor Hugo)
    310 mots | 2 pages
  • fiche de lecture
    3693 mots | 15 pages
  • Analytique 3
    557 mots | 3 pages
  • Synthèse Horace de Corneille sur le monologue expressif et le registre tragique
    310 mots | 2 pages
  • Dossier encadrement
    355 mots | 2 pages
  • Peut-on ne pas être soi-même ?
    1478 mots | 6 pages
  • L'essai est-il le genre littéraire le mieux à même pour dénoncer les défauts d'une société ?
    2093 mots | 9 pages
  • Où est le pouvoir ?
    2189 mots | 9 pages