Relation Publique

« Raconter votre propre histoire, à quel moment avez-vous eu l’étincelle ? À quel moment avez-vous su que vous vouliez faire ces études ? (Les motivations et les embuches). »

Le vingt-sept avril mille neuf cent nonante et un, dans la chambre quinze du dix-huitième étage du centre hospitalier Etterbeek fut le jour où dans un éclat de voix, le plus beau des bébés est né ! Dans la chambre juste à côté, dans un éclat de cris, je suis né. Je n’étais pas beau, ma mère était présente pour le confirmer : « mais qu’est-ce qu’il est laid » !
Pendant mon enfance, des sons autres que des cris sortaient de ma bouche, mais aucun d’eux n’étaient placés pour faire un mot ou même une phrase, je ne savais pas parler, normal, me diriez-vous, pourtant je ne parlais ni à l’âge de trois ans, ni à quatre, ni à cinq. Mes parents m’ont cru muet longtemps (j’ai donc été pris en charge par un spécialiste du langage), rien à cette période n’aurait laissé penser que je deviendrais étudiant en communication. Ce n’est qu’à l’âge de six ans et demi que j’ai commencé à parler en rentrant en primaire (ma logopède avait dit à mes parents que je ne voyais pas l’utilité de parler) et là, on ne put plus jamais m’arrêter de « causer » !
Pendant la fin de mon enfance et pendant mon adolescence, j’étais un enfant bavard certes, mais tranquille, sans histoires ! Je voulais devenir artiste ou posséder une galerie d’art, j’ai pourtant pris comme option les langues, j’étais un chroniqueur pour le journal de l’école. Tout doucement et sans le savoir, je mettais en place des briques pour devenir un communicateur.
Je me suis inscrit en deux mille dix à Saint-Luc, Ecole Supérieur d’Art en option Publicité (troisième brique ?) à liège. Nonobstant le fait que j’aime l’art depuis tout petit, je n’ai pas aimé être dans cette école, tous les soirs, je rentrai déprimer ! « Je veux arrêter Saint-Luc, je ne m’y plais pas, je veux changer d’école » disais-je à mes parents, à mon ami et à