Relance economique
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Introduction
Axé sur quelques domaines extrêmement porteurs en terme d'emploi et d'avenir, le Plan de relance de l'économie française a été présenté par le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, lors d'un discours le 4 décembre. Son but est de limiter le nombre des licenciements et des dépôts de bilan des entreprises françaises, petites ou grandes. Il est indépendant du plan de soutien aux banques.
Avec une enveloppe de 26 milliards d'euros débloqués sur deux ans, ce plan implique une aggravation du déficit public de la France en 2009 (en raison du recours à l'emprunt) puisqu'il devrait atteindre 4 points de PIB en 2009, contre 3,1 initialement prévus. Rappelons que la Commission européenne a d'ores et déjà fait savoir qu'elle acceptera le non-respect temporaire du pacte de stabilité en raison de la crise financière et économique dans l'Union.
En soulignant que la réponse à la crise devait être forte, le Président de la République a expliqué, point par point les choix arrêtés par le Gouvernement, lesquels sont résolument tournés vers le logement, les ménages à bas revenu non-propriétaires, la construction automobile et le respect de l'environnement, mais aussi l'emploi et le pouvoir d'achat.
Début février, le Premier ministre François Fillon a présenté en détail les 1.000 projets retenus pour être financés par le Plan de relance de l'économie au cours de la période 2009-2010. Notons que la Commission européenne a donné son feu vert à la France pour mettre en oeuvre sa politique de soutien.
Pour garantir l'application effective du plan et le respect des délais fixés, Patrick Devedjian a été nommé par le président de la République en qualité de ministre chargé de la mise en oeuvre du plan de relance de l'économie.
Ce plan a été complété, dès la mi-février 2009, par un Plan de soutien aux victimes de la crise. L'Etat y consacre une enveloppe de 2,6 milliards d'euros.
Voici les principales mesures